L’Éternel dit à Elie :
« Lève-toi, va à Sarep-ta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai ordonné a une femme veuve de te nourrir ».
A cette époque, une terrible sécheresse s’est abattue sur le pays. Chacun fait donc des économies indispensables pour survivre le plus longtemps possible. Lorsque le prophète Elie rencontre la veuve de Sarepta, il lui demande du pain. Cette dernière se trouve dans l’embarras. Il n’y a pas assez de pain pour elle et pour lui.
Les yeux de la veuve, comme ceux de bien des croyants, sont rivés sur les réalités matérielles. Au contraire, lorsque Elie demande un petit gâteau, son regard est plongé dans les réalités spirituelles. Il marche non par la vue, mais par la foi.
La part de la veuve était de confectionner une pâtisserie pour un autre. Dieu lui a demandé de répondre aux besoins d’un autre avant les siens propres. Il lui requiert un acte de foi car il n’y aura plus assez d’huile pour elle et son fils. Il fallait tout donner d’abord pour recevoir l’abondance ensuite.
La part de Dieu était de multiplier l’huile et la farine. Ni l’homme de Dieu ni la pauvre femme ne pouvaient le faire. Le miracle reste dans le domaine du divin. La veuve a fait sa part, le Seigneur s’est occupé du reste.
Aujourd’hui encore, Dieu cherche des hommes et des femmes prêts à accomplir sa volonté par la foi. Si tu fais ta part, Dieu fera la sienne.
Jean-Marc BOTTERON
Source : Evandis
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